Lancement de la semaine de l’inclusion économique pour l’emploi et les quartiers

#DirectAN #emploi #jeunesse

Je lance avec les députés de la majorité LaREM, la « Semaine de l’inclusion économique pour l’emploi et les quartiers » du 26 novembre au 2 décembre 2018, aux côtés de Julien DENORMANDIE, ministre délégué à la Ville et au Logement, et Muriel PENICAUD, ministre du Travail, et avec le soutien des fédérations qui représentent les entreprises comme le Mouvement des ETI et le MEDEF.

Fer de lance de la République contractuelle et de l’État-providence du XXIe siècle, l’inclusion économique se veut un nouveau cadre pour l’action publique en matière d’accès de tous à l’emploi et de lutte contre les discriminations à l’embauche.

Si les politiques d’insertions sociales auprès des publics éloignés de l’emploi sont évidemment nécessaires, il manque bien souvent au bout du parcours le sésame : le recrutement pour un emploi à la hauteur des aptitudes et de la motivation professionnelle du candidat. C’est à cette jonction que doit se construire une grande politique d’inclusion économique au service de nos concitoyens prêts à l’emploi ou proches de l’emploi, mais cependant sujet à discrimination.

Les grands groupes, pour une large part, ont pris depuis une quinzaine d’années le tournant de la lutte contre les discriminations à l’emploi et la promotion de la diversité. Mais ce sont les ETI, TPE et PME, premiers recruteurs du pays, qui sont le véritable levier du changement systémique. Or ces entreprises sont limitées, voire dépourvues, pour l’essentiel en termes d’équipes dédiées aux stratégies de développement des Ressources Humaines, encore moins en matière de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

C’est forte de ce constat que l’inclusion économique place en son cœur l’accompagnement des entreprises, et pas seulement des candidats, pour ouvrir leurs recrutements aux personnes issus des quartiers populaires. C’est la notion cardinale d’intermédiation.

Plus que cela, l’inclusion économique part des besoins en compétences des entreprises. Ce qui lui permet de se situer dans une démarche active par la promotion et l’efficacité économique. L’inclusion économique est d’abord une question de compétitivité : recruter mieux et plus vite en ouvrant son vivier de compétences. Elle répond à une stratégie de développement actif des talents, et non seulement à une démarche RSE.

Cette nouvelle approche est le pendant logique et nécessaire de la politique favorable à l’emploi et aux entreprises conduite par le Président de la République et le Gouvernement et soutenue par la majorité présidentielle. Donner aux entreprises les moyens d’innover, de grandir et de créer des emplois, telle est l’ambition du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE). Ce projet de loi porté par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, comporte par exemple des mesures pour redéfinir la raison d’être des entreprises.En modifiant le code civil, le projet de loi PACTE propose de reconnaitre l’utilité sociale et environnementale des entreprises en introduisant dans le droit la notion d’intérêt social de l’entreprise.

Comme tous les acteurs publics, associatifs ou privés, les entreprises doivent prendre leur juste part dans le défi de la cohésion républicaine et participer ainsi activement à la vie de leurs territoires. C’est le sens de la campagne de testing sur les pratiques de recrutement des entreprises du SBF 120 annoncée par le Président de la République lors de l’opération « La France, une chance, les entreprises s’engagent » qui s’est tenue à l’Élysée, le 17 juillet 2018, avec les dirigeants des 100 plus grandes entreprises françaises.

Mais encore faut-il donner aux entreprises, notamment aux TPE-PME, les moyens de leur responsabilité citoyenne.

En cohérence avec cette nouvelle approche, le Gouvernement a lancé le 11 juillet 2018 le Pacte avec les Quartiers pour Toutes les Entreprises (PAQTE), avec 4 axes : sensibiliser, former, recruter et acheter. Le PAQTE impulse un mouvement de fond de transformation de l’action publique avec l’émergence partout en France d’initiatives dédiées à l’inclusion économique comme par exemple l’expérimentation des emplois francs, le « Plan 1000 Jeunes, les entreprises s’engagent ! » en Île-de-France, la plateforme d’intermédiation nationale pour les collèges REP+ en faveur des stages de troisième de qualité dans les services publics et dans le secteur privé, le financement par le Plan d’investissement dans les compétences (Pic) de parcours de formation qui bénéficieront à 150 000 jeunes sans qualification et à 150 000 chômeurs de longue durée résidants dans les quartiers, d’ici 2022, avec BPI France le programme « L’entreprenariat pour tous » sera opérationnel dès cette fin d’année, avec l’ouverture d’une plateforme digitale d’orientation et de services et le lancement d’accélérateurs pour un soutien renforcé aux créateurs d’entreprises et aux TPE/PME à potentiel issus de quartiers…

Pendant une semaine, les députés de majorité vont porter de concert dans leurs territoires, partout en France, la thématique de l’inclusion économique avec de nombreuses actions (cf. carte) dont le point commun est la volonté de construire ou de renforcer cette République territoriale contractuelle qui saura piloter et coordonner les acteurs institutionnels de l’emploi, les associations nationales ou locales du secteur socio-économique et surtout les entreprises. Les députés de la majorité porteront cette promesse de l’émancipation pour que « chacun puisse choisir sa vie grâce à l’école et par la réussite économique » (E.M. 22 mai 2018).

A noter, deux événements nationaux :

La Semaine de l’inclusion économique initie un mouvement qui aboutira à l’organisation des Assises nationales de l’inclusion économique au printemps 2019 qui réuniront l’ensemble des associations d’intermédiation, les acteurs institutionnels de l’emploi, les entreprises, les chercheurs et les élus engagés pour partager et évaluer les avancées autour des 4 chapitres du PAQTE.

Ces assises visent la nécessaire mise en valeur, la professionnalisation et l’accélération en matière de financement des associations de quartiers qui œuvrent au quotidien depuis des années pour une inclusion responsable et économique. La fédération de ces acteurs locaux devient nécessaire pour les intégrer pleinement aux politiques publiques d’inclusion économique.

Le PAQTE se déroulant sur 3 ans, les assises pourront se répéter chaque année pour devenir un événement essentiel de l’évaluation des actions d’inclusion économique en faveur des quartiers politique de la ville.

Députés membres du groupe de travail Politique de la ville et/ou impliqués dans un projet en lien avec l’inclusion économique :

Pour en savoir plus
Dossier de presse et actions des députés dans les territoires : semaine inclusion economique dossier de presse. Et dans la presse.