Avec les aides financières à l’embauche, je salue les 200 000 places supplémentaires de formation dans les filières d’avenir et l’augmentation des #GarantieJeunes plus de 300 000 parcours d’insertion #accompagnement #inclusionÉconomique. Les entreprises doivent s’engager !

Le Gouvernement a décidé de faire de la jeunesse sa priorité. Le Premier ministre a donc annoncé le 23 juillet 2020 un investissement sans précédent de 6,5 milliards d’euros pour l’insertion des jeunes. Aussi j’ai, dès le 24 juillet, rencontré l’équipe de direction de l’ESTACA (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile) pour évaluer la situation dans ma circonscription dans une école particulièrement touchée par les difficultés économiques des filières automobiles et aéronautiques.

Au sortir de la crise de la Covid-19, le Gouvernement et la majorité parlementaire accompagnent les 16-25 ans pour construire leur avenir. Certains n’ont pas pu achever leur formation mais près de 750 000 autres arrivent sur un marché du travail pourtant déjà durement frappé par la crise sociale et économique. Protéger l’avenir des jeunes est donc l’une de nos priorités. L’action du Gouvernement pour affronter les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire est guidée par trois priorités :

I – Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle

  • Pour recruter, un coup de pouce pour accélérer l’embauche des jeunes.

L’Etat crée une compensation de charges de 4 000 euros pour tout jeune recruté entre août 2020 et janvier 2021 afin d’aider les entreprises qui hésitent à recruter tout de suite. Cette baisse du coût du travail sur l’ensemble des contrats de travail de plus de 3 mois des jeunes de moins de 25 ans, valable jusqu’à 2 SMIC, est accessible aux secteurs marchands et non marchands et est pris en charge par l’ASP.

  • Une prime pour favoriser l’apprentissage et les contrats de professionnalisation.

Pour les entreprises qui hésitent à embaucher en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, l’Etat crée une aide exceptionnelle de 5 000 euros pour recruter un apprenti ou un alternant de moins de 18 ans, ou de 8 000 euros pour recruter un apprenti ou un alternant de plus de 18 ans. Cette aide est valable par contrat préparant à un diplôme ou un titre de niveau master ou inférieur, signé entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.

  • Des missions d’utilité sociale pour les jeunes en quête de sens.

100 000 missions de service civique supplémentaires seront mises en place, en plus des 140 000 initialement programmées en 2020, pour permettre à des jeunes de s’engager dans des associations. Le service civique peut apporter une première expérience à des jeunes qui souhaitent s’engager pour la société. Il leur offre l’occasion de servir une cause utile tout en acquérant une expérience qui a de la valeur sur le marché du travail.

  • Soutenir l’emploi associatif en direction des jeunes.

Atténuer l’impact de la crise sanitaire en renforçant les moyens du Fonds de coopération de la Jeunesse et de l’Education Populaire (FONJEP) pour soutenir l’emploi associatif, avec un double impact : préserver l’action associative et soutenir l’insertion des jeunes dans l’emploi. Il s’agit de créer 2 000 emplois FONJEP supplémentaires (1 000 en 2021 et 2022) en appui des associations pour se développer et se consolider.

  • 1 000 jeunes seront recrutés dans des TPE et PME sur des métiers centrés sur de la transformation écologique des modèles économiques et vers la transmission des savoirs du numérique.

Il s’agit d’une prime de 4 000 euros versée à l’entreprise qui accueille un jeune en VTE « vert » (Volontariat Territorial en Entreprise) « vert ».

  • 2 500 jeunes seront orientés vers des emplois dans le monde du sport dans le cadre de l’action de l’Agence Nationale du Sport (ANS).

Le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports soutient déjà l’emploi sportif avec le financement de 5 000 emplois dans le monde associatif par le biais de son opérateur, l’Agence Nationale du Sport (ANS). Ces emplois, essentiellement d’éducateurs sportifs, permettent le développement des pratiques sportives sur les territoires, dans les clubs et dans les instances territoriales des fédérations sportives.

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II – Orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir

  • De nouvelles formations qualifiantes vers les métiers d’avenir grâce au Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC).

Dès 2020, ce sont 100 000 nouvelles formations qualifiantes ou pré-qualifiantes qui seront proposées aux jeunes sans qualification ou en échec dans l’enseignement supérieur. Concentrer l’effort de formation sur les secteurs et les métiers d’avenir, viviers d’emplois, c’est augmenter les chances de réussir durablement dans l’emploi tout en consolidant l’économie française pour l’avenir. Ces nouvelles formations qualifiantes seront concentrées sur des filières stratégiques et d’avenir : Les métiers de la transition écologique, métiers du numérique, le secteur du soin et de la santé, ou les secteurs prioritaires du Plan de relance, fortement impactés par la crise, qui doivent faire évoluer leurs besoins de compétences (tourisme, industrie, agriculture et agro-alimentaire …).

  • Des formations qualifiantes pour répondre aux besoins du secteur du soin et de la santé.

De nouveaux parcours de formation dans le secteur du soin sont développés pour doubler les capacités de formation des aides-soignants, des infirmières et des auxiliaires de vie dans les cinq prochaines années.

  • Des formations numériques à portée de tous

Le Pass numérique vers l’emploi : acquérir les compétences du numérique en situation professionnelle et des formations numériques pour les jeunes non-qualifiés.

  • Des parcours personnalisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans 

Ce programme consiste à redonner à 35 000 jeunes d’ici fin 2021 la capacité de se projeter, en leur faisant découvrir des métiers pour construire leur projet professionnel.

  • Des places de formation supplémentaires pour les lycéens et les étudiants.

Des réponses pour former et accompagner les jeunes bacheliers exposés à la crise de l’emploi, un accompagnement pour tous les néo-bacheliers vers l’enseignement supérieur à l’université et dans les formations paramédicales, des poursuites d’études supplémentaires dans les lycées en BTS et en CAP, un CAP en 3 ans pour les élèves en difficulté en fin de première année, et enfin renouveler l’ambition des cordées de la réussite en fusionnant les dispositifs et en doublant le nombre de bénéficiaires.

III – Accompagner des jeunes éloignés de l’emploi en construisant 300 000 parcours d’insertion sur mesure

  • Un renforcement des dispositifs d’inclusion durable dans l’emploi.

Le Parcours Emploi Compétences (PEC), autour du triptyque emploi-formation-accompagnement, propose aux jeunes une mise en situation professionnelle dans le secteur associatif ou public, un accompagnement et un accès facilité à la formation. C’est un emploi en CDI ou en CDD (d’une durée hebdomadaire de 20 heures ou plus) qui permet de développer des compétences transférables, avec un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi.

Le Contrat Initiative Emploi (CIE) permet aux employeurs du secteur marchand d’embaucher des jeunes dans le cadre du Contrat Unique d’Insertion. Il s’agit d’un CDD d’au moins six mois ou CDI qui permet à une personne sans emploi rencontrant des difficultés particulières d’insertion professionnelle ou sociale de s’engager dans une expérience professionnelle tout en étant suivi par un référent chargé de son insertion professionnelle.

L’insertion par l’activité économique (IAE) concerne des personnes très éloignées de l’emploi, recrutées par l’une des près de 4 000 structures de l’insertion par l’activité économique.

  • Une augmentation importante des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi.

La Garantie jeunes propose aux jeunes les plus vulnérables un accompagnement intensif combinant une expérience professionnelle, des conseils, des ateliers collectifs et le versement d’une allocation pendant 12 mois. C’est un levier d’insertion efficace et qui a fait ses preuves : 29 % des bénéficiaires de la Garantie jeunes sont en emploi huit mois après l’entrée dans le dispositif.

Le PACEA est un cadre contractuel de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Il cible tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus qui sont prêts à s’engager dans un parcours contractualisé d’accompagnement.

  • Un Accompagnement Intensif Jeunes (AIJ) mis en place par Pôle emploi doublé.

L’Accompagnement Intensif Jeunes (AIJ) mis en place au sein de Pôle emploi pour certains jeunes demandeurs d’emploi sera plus que doublé. Il se caractérise par des entretiens réguliers et des contacts fréquents avec un conseiller Pôle emploi exclusivement dédié à cette activité. Les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.

  • 3 000 places dans le dispositif SESAME, un accompagnement sur mesure vers les métiers du sport et de l’animation

Les ministères chargés des Sports et de la Jeunesse ont créé le dispositif SESAME (Sésame vers l’emploi dans le sport et l’animation pour les métiers de l’encadrement) pour permettre à des jeunes de moins de 25 ans éloignés de l’emploi de décrocher un métier dans le champ du sport ou de l’animation.