J’ai été élu hier à une large majorité Président pour La République En Marche! du groupe d’études Industrie de la défense de l’Assemblée Nationale. Membre de la Commission Défense, je suis le député de la 1ère circonscription des Yvelines (Versailles – dont Satory –, Guyancourt, Montigny-le-Bretonneux) sur laquelle se situent de très nombreuses entreprises de défense, de la PME au grand groupe.
J’ai été, d’autre part, DRH de Naval Group (ex-DCNS), notre fleuron de l’industrie navale de défense, ainsi que de grands groupes internationaux dans le domaine des hautes technologies. Je connais ainsi de près, pour y avoir évolué pendant plus de vingt ans, le secteur de l’industrie en général et de l’industrie de la défense en particulier.
En outre, en tant que vice-président de l’OPECST (Office parlementaire des sciences et technologies), je fais lien sur les sujets industrie de défense et innovation scientifique et technologique.
L’industrie de la défense constitue ainsi naturellement l’un des principaux axes de mon travail de député. J’ai, parmi de nombreuses autres actions, rencontré des dizaines d’entreprises de défense, organisé avec le GICAT plusieurs rencontres, dont un atelier avec des PME défenses sur l’innovation et le numérique, suivi le dossier du rachat avorté de Renault Trucks Defense, participé à nombreux événements dont le Forum international de la cybersécurité à Lille pour porter le sujet des innovations de rupture de nos PME et ETI. J’ai également rencontré les principaux chercheurs et experts en matière d’industrie de défense, à l’IHEDN ou à la Fondation pour la recherche stratégique notamment.
Enfin, comme porte-parole LaREM pour lebudget défense 2018, en lien avec le cabinet de la Ministre, en particulier avec le conseiller pour les affaires industrielles, j’avais particulièrement insisté sur les enjeux de l’industrie de défense et fait le travail d’explication auprès de nos industriels.
Les grands axes du groupe d’étude
Comme co-président du groupe d’étude, je proposerai d’axer les travaux prioritairement sur :
- la connaissance et le pilotage stratégique de notre BITD, en particulier du tissu des PME défense, avec notamment une réflexion sur la constitution d’indicateurs affinés et systématiques;
- l’enjeu des investissements stratégiques, notamment en matière d’innovations de rupture, avec en particulier la question de la création d’une agence sur le modèle de la DARPA américaine et la place prépondérante des sujets de type cybersécurité;
- l’enjeu capital du maintien des compétences;
- l’industrie de la défense comme vecteur d’inclusion économique pour nos jeunes. Je pense par exemple à l’idée d’une filière d’apprentissage pour les métiers de l’industrie de la défense.
Bien entendu, les travaux du groupe d’étude ont vocation à s’articuler et à résonner avec la préparation de la future LPM. Ils ont également vocation à se penser dans le cadre de l’Europe de la défense.